Banquier et Britannique à la fois

le 04/04/2008, par Marc Olanié, Actualités, 347 mots

Il est des héritages contre lesquels on ne peut rien. Les banquiers Britanniques, nous apprend Out-Law ont trouvé un moyen très astucieux pour se dédouaner de toute responsabilité financière en cas de fraude « en ligne » : L'Association des Banques de Grande Bretagne a réitéré, dans sa charte interne, sa non responsabilité lorsqu'il est établi que les outils de défense périmétrique de ses clients n'ont pas été mises à jour. Et les outils en questions sont extensivement nommés : anti-virus, anti-spyware et firewall. C'est donc là typiquement un service inféodé à une « vente liée » et coûtant à chaque usager des services bancaires, près de 90 à 200 euros par poste selon les programmes choisis. Cette décision arbitraire, même en Grande Bretagne, peut être considérée comme une clause léonine, donc n'ayant aucune valeur juridique. Jamais un éditeur d'antivirus, de firewall ou d'anti-spyware ne peut garantir l'absolue fiabilité de sont programme. A cela s'ajoute le fait que toute entreprise commercialisant un service est responsable des dols induits directement par ce service, au même titre que toute malfaçon. Cette réaction stupéfiante des organismes financier Britanniques semble prouver au moins une chose : tant que le niveau de fraude demeurait en deçà d'un certain seuil, les argentiers du Royaume Uni tentaient de passer ces fraudes sous silence, préférant « payer » que de voir étalées au grand jour les faiblesses manifestes de leurs outils Internet. Le prix de ce silence s'appelle la « confiance ». Ce seuil parait donc aujourd'hui largement dépassé. En refusant d'endosser une responsabilité qui pourtant leur échoie, les banques d'Albion reconnaissent implicitement que leur niveau de sécurité ne mérite plus aucune confiance -cette sécurité devant être prise en charge par les utilisateurs-. Depuis plusieurs millénaires, les idées et efforts de « sensibilisation » et de « formation préventive » se sont toujours montrés d'une efficacité nécessaire mais insuffisante. Depuis plusieurs millénaires également, la délégation de pouvoir dans un système défensif n'a jamais été considérée comme la meilleure des stratégies. Il reste à espérer que cette fuite manifeste en face des responsabilité, cet aveux d'impuissance et cette capitulation devant une technologie mal maitrisée n'affecte pas également, à court terme, les banques Françaises.

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